Tribune
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Publié le 24 Janvier 2007

Pan sur le bec Le Canard enchaîné écrit que « Ségolène Royal et François Bayrou ont séché le dîner du CRIF »

Pêché dans le Canard enchaîné (mercredi 24 janvier 2007), en page 2 sous le titre « Un dîner guère pluraliste » :


« Bien que candidats à l’Elysée, Ségolène Royal et François Bayrou ont séché le dîner du annuel de l’organisation juive le CRIF, le 23 janvier. Motif : tous deux reprochent au CRIF de rouler un peu trop ostensiblement pour Sarkozy. Ils redoutaient, non sans raison semble-t-il, que le candidat UMP n’ait la part trop belle à cette festivité.
Le ministre de l’Intérieur devait y parader, tout au long de la soirée, flanquée d’une bonne partie de ses collègues du gouvernement, à commencer par le premier d’entre eux, Dominique de Villepin. Un avant-goût du Conseil des ministres du lendemain, en somme. »
D’ordinaire la page Mare aux Canards de mon Canard enchaîné (préféré) est bien informée et rigolote. Cette fois-ci le Canard a fait fort et c’est tellement rigolo que j’en ris encore. Au Canard, ils sont tellement forts que Le Canard s’est enrhumé. C’est sûrement pour cela que Le Canard parle du dîner comme si il y était, sans avoir assisté au dîner… Le dîner n’a pas encore eu lieu que la brève devait être écrite et le journal sous presse. Alors je veux rassurer Le Canard. François Bayrou et Ségolène Royal sont bel et bien venus. Ils étaient là, pour notre plus grande joie.
Je veux également rassurer mon Canard (préféré), le Président du CRIF l’a encore répété lors de son allocution au dîner du CRIF : « Dans quelques mois, la France élira le nouveau Président de la République. Bien entendu le CRIF restera neutre, et ne donnera aucune consigne, si ce n’est d’aller voter, et de ne pas contribuer à la banalisation des idées xénophobes ».
Pour terminer le CRIF n’est pas une organisation, mais un Conseil représentatif, ce qui n’est pas tout à fait la même chose.
Sans vouloir être méchant avec Le Canard (hebdo que j’adore vraiment), il faudrait s’informer de temps à autre… non ?
Marc Knobel