Lors d'une conférence de presse, l'ambassadeur a tenté de couper court à la polémique qui se développe en Espagne sur la part publique du financement des travaux. En effet, le Parti Populaire (droite, opposition) s'est indigné que ces fonds puissent provenir au moins en partie de l'aide au développement.
« A Genève, il y a une quantité de projets et de programmes qui ont pour objectif la promotion du développement à travers les droits de l'Homme », a fait valoir le diplomate.
« En conséquence, le financement du siège principal du nouveau Conseil des droits de l'Homme tombe clairement dans la catégorie générale de l'aide au développement », a-t-il déclaré.
Les travaux ont été financés par ONUART, une fondation ad-hoc public-privé avec une participation à hauteur de 40% par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, a indiqué M. Garrigues, qui a refusé de préciser la ventilation budgétaire de la provenance des fonds publics.