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En contrepartie, l'Iran sera seulement obligé de mettre officiellement la pédale douce sur son enrichissement -sans l'interrompre- et sans restituer le stock d'uranium déjà frauduleusement obtenu pour pouvoir fabriquer l'arme atomique. Aucune des milliers de centrifugeuses existantes ne sera détruite. Les contrôles internationaux acceptés ne l'empêcheront pas de poursuivre, comme avant, ses activités clandestines.
Il n'est même pas sûr qu'un tel accord ralentira d'une quelconque minute le programme engagé.
On comparera avec la situation qui aurait prévalu si, comme envisagé, les sanctions qui donnaient leurs effets avaient été aggravées.
À ce stade prosaïque, il n'est peut-être pas interdit de faire un peu de morale politique… Lire la suite.
L’intégralité de cette tribune a été publiée dans Marianne N°869 du 14 au 19 décembre 2013.