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Le personnage d’Anne Sinclair apparaît dans le film comme une femme manipulatrice et ivre de pouvoir: «Il a détruit tout ce que j'ai construit.» Devereaux la renvoie à sa fortune, et aux raisons de cette fortune. «Tout le monde sait ce que ta famille a fait pendant la guerre», insinue-t-il. «1945, une très bonne année!» Une interprétation d'un goût d'autant plus douteux qu'Anne Sinclair est la petite fille du collectionneur d'art Paul Rozenberg, dont les tableaux ont été spoliés et qui a fui le nazisme. Que l'ancien drogué Abel Ferrara et l'autodestructeur Depardieu se reconnaissent en DSK, homme «suicidaire», c'est leur droit. Mais ils le font sur le dos d'Anne Sinclair, ajoutant à la misogynie un antisémitisme nauséabond… Lire l’intégralité.