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Car pendant que l’on s’ameute contre Israël, le monde politique continue de s’adonner aux actions de force pure et nue sans que nos divas en chambre ne forcent suffisamment leur voix pour être entendues. L’Histoire retiendra qu’au moment même où les incitations à ces boycotts insanes étaient une fois de plus lancés contre l’Etat d’Israël l’Ukraine sombrait dans la sécession tandis que Poutine et la Douma châtiaient l’Union européenne et les Etats- Unis d’Obama en annexant purement et simplement la Crimée. D’un côté la politique de Tamerlan, de l’autre la « guerre » aux jus de fruits et aux yaourts. Mais il y a longtemps que le ridicule ne tue plus. Il est vrai qu’il est infiniment plus facile de s’attaquer au peuple d’Israël qu’aux milices russes et que dans les deux cas le risque de l’opération n’est pas tout à fait le même. Et que dire du Mali tandis que Bachar El Assad continue de narguer une ONU en totale déconsidération ! Ce que les fauteurs de boycott n’ont toujours pas compris c’est que depuis prés d’un siècle, affronter les difficultés et les réduire l’une après l’autre, quant ce n’est pas plusieurs d’un coup, est devenu pour Israël une manière d’être. Il est des peuples que les difficultés sidèrent, que les obstacles font chuter, qui ne comportent pas leur centre de gravitation en eux-mêmes. Tel n’est pas le cas d’Israël. Toute son Histoire lui a enseigné l’amour du prochain lorsqu’il s’en montre digne et une sévérité morale sans faille lorsqu’on y fait défaut. Le peuple juif a vu trop de civilisations qui avaient prétendu à l’Empire universel ne laisser après elles que les vestiges de leurs ruines pour se laisser impressionner par ces caravaniers crépusculaires s’effaçant inexorablement de nos regards la nuit tombée, nuit des paysages, nuits de l’Histoire… Lire la suite.