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Trois points, notamment, restent « entre crochets », c’est-à-dire toujours en négociation avec Téhéran : l’arrêt de l’enrichissement d’uranium à 20 %, étape importante vers un enrichissement à des fins militaires (à 90 %) ; la gestion du stock iranien de 185 kg d’uranium enrichi à 20 % ; et le sort du réacteur à l’eau lourde d’Arak, en construction, qui permettrait de fabriquer du plutonium à des fins militaires.
Enrichissement à 3,5 % seulement
Les « 5+1 » seraient prêts à accepter que Téhéran continue à enrichir l’uranium à l’avenir, mais à 3,5 % seulement et sous un étroit contrôle de l’Agence Internationale le l’Énergie Atomique (AIEA). En ce qui concerne le stock, plusieurs solutions sont évoquées : transfert à l’étranger, conversion en oxyde ou dégradation à 5 %. Par ailleurs, l’Iran pourrait accepter de geler pendant six mois l’exploitation du réacteur d’Arak, tout en continuant sa construction. D’autres questions sensibles semblent avoir été réglées, parmi lesquels l’avenir des installations nucléaires souterraines de l’Iran, notamment le site de Fordo, et le sort de la nouvelle génération de centrifugeuses cinq fois plus rapides que les actuelles.
Voir : le dernier rapport de l’AIEA
Lors du dernier round de pourparlers à Genève, du 7 au 9 novembre, la France avait exigé le durcissement d’un « texte initial » présenté à l’Iran par les six puissances. Au cours de sa visite en Israël, dix jours plus tard, François Hollande a affirmé que Paris maintiendrait la pression, tout en se déclarant favorable à un accord intérimaire à quatre conditions : la mise sous contrôle international de l’ensemble des installations nucléaires iraniennes ; la suspension de l’enrichissement à 20 % ; la réduction du stock existant ; et l’arrêt de la construction du réacteur d’Arak. Devant le parlement israélien, le chef de l’État a déclaré vouloir maintenir les sanctions « tant que nous n’aurons pas la certitude du renoncement définitif de l’Iran à son programme militaire »… Lire la suite.