Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les Rabbins du cimetière du Borgel à Tunis, par Roland, Esther et Marc Fellous

14 April 2021 | 167 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Pages

Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

Pages

Les Rabbins du cimetière du Borgel à Tunis, par Roland Fellous, Esther Fellous et Marc Fellous (*)

 

C’est véritablement une œuvre pie que viennent d’accomplir le professeur Marc Fellous et son équipe dynamique et fervente de l’Association Internationale des Cimetières Juifs de Tunisie, en publiant cette plaquette riche en enseignements de tous ordres.

Autrefois florissante, forte de plus de cent mille âmes, la communauté juive de Tunisie, un millier de personnes de nos jours, a pratiquement disparu de son terreau ancestral. Les « Tunes » vivent désormais en Israël, en France, au Canada et ailleurs aux quatre coins du monde. Pourquoi sont-ils partis ? Les raisons sont multiples. L’une d’entre elles aura été, l’attitude des autorités tunisiennes à l’égard du grand cimetière juif de Tunis. Peu après l’indépendance du pays, le maire de Tunis, Ahmed Zaouche, avisa la communauté juive, propriétaire légitime des lieux, de son intention de transformer ce cimetière en jardin public. Ce n’était pas un projet complètement nouveau. Déjà, dans les années 1890, sous le protectorat français, les édiles avaient considéré que ce cimetière, 65 000 m2 situé en plein centre-ville, dans le quartier dit du Passage et de l’avenue Théodore Roustan, était une sorte de chancre qui gênait les possibilités d’expansion et de modernisation de la capitale tunisienne. À l’époque, face à la détermination des dirigeants de la communauté juive, l’idée fut abandonnée. Ahmed Zaouche fut, lui, plus déterminé et, surtout, plus pernicieux. Une promesse de transfert des sépultures en terre d’Israël, ne fut pas respectée. La force prévalut et,  mis à part les tombes de quelques rabbins qui furent sauvegardées, l’ensemble des tombes a été broyé par les bulldozers, les ossements des défunts parfois carrément mis à nu. Les promeneurs qui, de nos jours, accomplissent de paisibles promenades dans ce parc, savent-ils seulement qu’ils marchent sur la poussière de morts juifs qui auront été littéralement profanés ! Au point que les rabbins ont interdit à leurs coreligionnaires de fouler le sol de ce « jardin » où furent enterrés, au fil des années, quelque 60 000 Juifs. « Des milliers d’ossements, broyés et mêlés à la terre par les bulldozers et les pelleteuses, sont toujours sous les pieds des promeneurs de ce parc de la capitale ».

Pour en revenir au travail de l’équipe de Marc Fellous, ce livret, agréablement illustré, permet, grâce, notamment aux épitaphes hébraïques dont la traduction nous est proposée, de redécouvrir le parcours de rabbins, de Grands rabbins et de divers personnages d’un monde aujourd’hui disparu. Nous apprenons, notamment, qu’ « en raison du manque de place dans le vieux cimetière juif de Tunis, les communautés juives de la ville avaient en effet acquis dès le 28 octobre 1889 un terrain situé au lieu-dit Jebbih El Fokhar, route de La Goulette. Le nouveau cimetière fut inauguré en 1894 par le Grand rabbin de Tunisie, Élie Haï Borgel ». D’où le nom de Borgel désormais attribué à ce haut lieu. Un haut lieu où reposent précisément le Grand rabbin et des membres de sa famille, mais aussi Haï Taïeb Lo Met, Abraham Cohen, Itshak Lumbroso, Raphaël Arditti, natif de Bulgarie, Haïm Bellaïche, David Bembaron, Yacoub Boccara, Chlomo Dana, Yehouda Jarmon, David Ktorza, Nessim Yarhi et bien d’autres.

Les Juifs originaires de Tunisie et tous ceux que le sujet intéressent peuvent, par le biais d’un don, acquérir cette brochure très intéressante et très instructive.

Jean-Pierre Allali

(*) Avec le soutien de l’Association Internationale des Cimetières Juifs de Tunisie (AICJT) et du Cercle de Généalogie Juive (CGJ). Décembre 2020. 28 pages. Don AICJT à partir de 20 euros.

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance