Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 13-Novembre : Un procès très attendu par les victimes

13 September 2021 | 115 vue(s)
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Actualité

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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Il y a quelques jours, s’est ouvert le procès des attentats du 13 novembre 2015. Un procès très attendu par les victimes qui espèrent pouvoir cicatriser d’une blessure qui malheureusement ne pourra jamais se refermer.

Ils aspirent à avoir des réponses aux multiples questions qui les hantent depuis ce 13 novembre cauchemardesque.

Ils veulent comprendre !

Cette attente est plus que légitime mais elle se heurte à une idéologie qui a pénétré les cerveaux des terroristes qui n’affichent jamais ni le moindre regret, ni le moindre remord.

À chaque fois, les victimes scrutent les visages des assassins et de leurs complices, espérant croiser un signe d’humanité. Force est de constater qu’à ce jour aucun de ces criminels n’a exprimé la moindre compassion.

Bien au contraire, lors de chaque procès, la salle d’audience se transforme en tribune donnant l’occasion aux terroristes de confirmer leur détestation de notre mode de vie et de nos valeurs.

Face à la presse et aux caméras de télévisions, les islamistes rejettent nos lois et envoient un message à tous ceux qui n’attendent parfois qu’un signe pour passer à l’acte.

Ce procès en cours nous a confirmé cette mise en scène. Le principal accusé, muet depuis cinq ans, dont je refuse de prononcer le nom et dont je regrette l’affichage de la photo sur tous nos médias, a profité de cette occasion unique pour exprimer sa haine, réaffirmer son allégeance à l’islamisme et se placer en victime. À chaque prise de parole de ce monstre, il est essentiel de comprendre à qui sont adressés ses mots !

Il ne parle pas aux victimes ou à leurs familles, il ne répond pas aux juges, il se place en leader islamiste haranguant les foules.

Ce constat, à chaque fois confirmé lors de chaque procès, me laisse penser que notre justice se doit d’empêcher ce dangereux spectacle.

Comme le dit Frank Tapiro, il faut les condamner à « la peine de mort médiatique ».

Les isoler, les réduire à un numéro d’écrou, les empêcher de communiquer et les faire sortir de la lumière. Cette disparition, cette élimination serait la plus grande des condamnations pour ceux qui n’aspirent qu’à devenir des Shahid, des exemples et des héros.

En cette veille de Kippour, je vous souhaite à tous d’être inscrits dans le Livre de la Vie et surtout de ne jamais croiser le chemin d’un de ces monstres.

 

Gil Taïeb