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Publié le 22 Juin 2011

La 3ème Conférence du président Pérès s'est ouverte à Jérusalem

« Facing Tomorrow 2011 » (Affronter l’avenir) est la troisième conférence annuelle organisée sous les auspices du Président de l’Etat d’Israël Shimon Peres. Elle se tient à Jérusalem du 21 au 23 juin 2011.




La première Conférence présidentielle israélienne s’est tenue en mai 2008, une semaine après la célébration du 60e anniversaire de l’Etat d’Israël. Nombre de commentateurs l’ont qualifiée d’événement le plus impressionnant en l’honneur d’Israël. Son succès a dépassé toutes les espérances, et les hommages ont afflué du monde entier. Cette conférence d’exception se tient une nouvelle fois au Palais des congrès de Jérusalem. Environ 4000 personnalités y participent, dont 1700 venues de l’étranger. 200 parmi les plus grands esprits du monde sont présents pour imaginer un avenir meilleur pour le monde et l'éclairer avec leurs idées et la richesse de leurs expériences.



Parmi les invités de cette édition 2011, l’artiste Shakira figure en place d’honneur en tant qu’ambassadrice de l’Unicef. Sont également présents Richard Prasquier, le président du CRIF, accompagné de son vice-président Meyer Habib et de Francis Kalifat, membre du bureau exécutif et trésorier, le gouverneur de la Banque d’Israël Stanley Fischer, Jibril Rajoub de l’Autorité palestinienne, Maurice Levy, Pierre Besnainou, Bernard Henri-Levy, Tony Blair, Monique Canto-Sperber, David Horovitz, Matisyahou, Tzipi Livni, Benjamin Netanyahou, Amos Oz, Richard Prasquier, et de nombreux savants, penseurs, rabbins et personnalités politiques et diplomatiques.



Premier à prendre la parole lors de la séance d’inauguration de la conférence, mardi 21 juin 2011, le président Shimon Peres a déclaré : « Certains estiment que le processus de paix est en crise. Pour ma part je pense que nous plutôt à la fin de cette crise plutôt qu’à son début ». « N’oubliez pas que les accords de paix que nous avons signé avec l’Egypte et la Jordanie ont fait leurs preuves au fil du temps » a-t-il continué avant d’appeler « les Palestiniens à reprendre les négociations, tout de suite, directement ». « La paix ne devrait pas être remise à plus tard, même en temps de crise », a-t-il martelé. « Nous ne nous devons pas ignorer les menaces et en particulier l’Iran qui soutient le Hezbollah et le Hamas », a-t-il prévenu. « La paix ne doit pas non plus conduire oublier notre jeune Gilad Shalit, otage depuis 5 ans. La situation de Gilad, qui ne bénéficie d’aucun des droits de l’homme les plus basics, est un défi lancé à la dignité humaine », a conclu le président israélien.



Prenant la parole à la suite du président israélien, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a affirmé : « C’est pour moi un bonheur d’être à Jérusalem pour la 66ème fois, en compagnie de l’homme qui fut pour moi une source d’inspiration intellectuelle et politique : monsieur le président de l’Etat d’Israël Shimon Peres ». Tony Blair qui est aujourd’hui représentant du Quartet international pour la paix au Proche-Orient a appelé le monde à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Revenant sur les révolutions dans le monde arabe, il a affirmé que « le futur appartiendra à ceux qui ont réalisé que la liberté n’est pas un simple changement constitutionnel mais un changement d’état d’esprit qui poussera les gens différents à se respecter les uns et les autres pour bâtir un meilleur monde ». L’ancien chef de gouvernement a enfin terminé son propos a qualifié Israël de « modèle pour la région » du fait de ses prouesses technologiques et scientifiques.



Le philosophe français Bernard Henry Lévy était le suivant à prendre la parole. Lui aussi commence par un homme appuyé au chef de l’Etat juif : « Shimon Peres est l’homme politique que je respecte et admire le plus au monde », assure-t-il. Bernard Henry Lévy a axé son propos sur les révolutions dans le monde. D’après lui « Israël n’a pas à craindre des révolutions arabes ». Au contraire dit-il : « Certains pensaient qu’un accord de paix avec un pays arabe mené par un dictature était plus fiable. Mais il n’y a jamais de tyrannie stable. La démocratie est la meilleure garantie pour la paix ». « Les Libyens se sont réveillés de leur rêve dans lequel on les berçait en leur disant qu’Israël était leur plus grand ennemi et ils découvrent qu’ils en ont un autre, un sérieux et réel ennemi : Kadhafi et son régime », a-t-il dit à la fin de son intervention.



Le célèbre écrivain israélien Amos Oz a clôturé les allocutions. « Shimon, je souhaite que l’an prochain la Conférence s’ouvre par la célébration d’un traité de paix israélo-palestinien », a-t-il dit au président de l’Etat au tout début de son discours.



Photo: D.R.



Source : Guysen News







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