Hier, mercredi 1 mai, cinq militants de l’UEJF ont été aggressés aux abords du « Banquet patriotique » qui avait lieu à Metz, par le service d'ordre du Rassemblement National. Dans un communiqué officiel, l’UEJF dénonce ces actes de violence et de haine. Le Crif condamne fermement la violente agression contre les membres de l’UEJF ainsi que son Président, Sacha Ghozlan, et adresse tout son soutien à l'UEJF, une association membre du Crif. Nous demandons également des sanctions.
Hier, mercredi 1 mai, alors que des militants de l’UEJF tentaient de distribuer pacifiquement des tracts aux abords du « Banquet patriotique » du Rassemblement National à Metz, afin « d’alerter sur les dangers d’une politique d’extrême droite », des membres du service d’ordre du Rassemblement National s’en sont pris violemment à plusieurs militants de l’UEJF présents. Cinq d’entre eux ont été agressés.
« Deux militants ont été jetés au sol et ont reçu du gaz lacrymogène. Un des militants assistant à la scène est venu porter secours au président de l’UEJF, jeté à terre qui a reçu du gaz lacrymogène. Il a lui aussi été aspergé de bombe lacrymogène dans les yeux et a reçu un coup de poing au visage », détaille le communiqué de l’organisation. « Un autre a reçu un coup de matraque sur le corps pendant qu’une autre militante était bousculée par le service d’ordre qui a détruit son téléphone ».
Le président et des militants de l'UEJF, agressés physiquement par le service d'ordre du Rassemblement National près du Parc des Expositions à Metz, portent plainte pour "coups et blessures en réunion avec usage d'armes" a déclaré le président de l'UEJF.
Tout comme eux, le Crif est choqué par tant de violence. Le Crif condamne fermement la violente agression contre les membres de l’UEJF ainsi que son Président, Sacha Ghozlan, et adresse tout son soutien à l'UEJF, une association membre du Crif. Nous demandons également des sanctions.
«Lacrymogènes, matraques, violences. La justice doit réagir avec fermeté face à ces individus haineux qui veulent faire régner la terreur», s’est indigné le président de l’association, Sacha Ghozlan, sur Twitter. Celui-ci a notamment publié sur Twitter un extrait vidéo de l'aggression.
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Communiqué de l'UEJF
Ce mercredi 1er mai 2019, des militants de l’UEJF se sont rendus devant le « Banquet patriotique » du Rassemblement National à Metz. L’objectif était de tracter pacifiquement afin d’alerter sur les dangers d’une politique d’extrême droite en Europe à l’approche des élections européennes.
Alors que le tractage venait à peine de débuter, des membres du service d’ordre du Rassemblement National (Département Protection Sécurité, DPS) s’en sont pris violemment à plusieurs militants de l’UEJF présents. Cinq d’entre eux ont été agressés.
Deux militants ont été jetés au sol et ont reçu du gaz lacrymogène. Un des militants assistant à la scène est venu porter secours au président de l’UEJF, jeté à terre qui a reçu du gaz lacrymogène. Il a lui aussi été aspergé de bombe lacrymogène dans les yeux et a reçu un coup de poing au visage. Un autre a reçu un coup de matraque sur le corps pendant qu’une autre militante était bousculée par le service d’ordre qui a détruit son téléphone.
Choqués par tant de violence, nous sommes cependant lucides. Le Front National a beau avoir changé de nom, la haine reste toujours la même. Nous portons plainte pour coups et blessures en réunion avec arme contre le D.P.S, le service d’ordre du Rassemblement national. Nous disposons de vidéos et souhaitons que la police et la justice sanctionnent avec toute la fermeté nécessaire ces actes d’une extrême violence.
Pour l’UEJF, cette énième agression de la part de membres du Rassemblement National de Marine Le Pen démontre une fois de plus la violence d’un parti politique qui hait la démocratie et choisit la violence en réponse à un argumentaire politique.
Pour Sacha Ghozlan, président de l’UEJF : « malgré cette scène particulièrement violente qui démontre une nouvelle fois que ce parti s’inscrit dans une logique haineuse, nous ne nous laisserons pas terroriser par l’extrême-droite. Si le service d’ordre d’un parti politique est capable d’agresser ses opposants politiques, cela laisse présager le pire si le RN de Marine Le Pen prenait le pouvoir. Le 26 mai, mobilisons nous pour faire barrage au Rassemblement National ».