Le 16 mars 1941, réfugié en zone sud, le Consistoire Central des Israélites de France s’installait dans un appartement mis à disposition par une courageuse famille chrétienne de Lyon.
Vous pouvez télécharger, ci-contre, les discours de Gérard Collomb, Député-Maire de Lyon, et de Nicole Bornstein, Président du Crif Auvergne-Rhône-Alpes (format Pdf).
C’est à l’initiative des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, du Crif Auvergne-Rhône-Alpes et du Grand Rabbinat de Lyon que le 19 mai 2016, une plaque commémorative a été dévoilée rue Boissac à Lyon(2e).
Le 16 mars 1941, réfugié en zone sud, le Consistoire Central des Israélites de France s’installe au 7 de la rue Boissac dans un appartement mis à disposition par une courageuse famille chrétienne de Lyon. Les plus hautes instances et personnalités du judaïsme français y siègent jusqu’en septembre 1944. Le Crif y prend naissance.
La cérémonie, malgré une météo peu avantageuse et devant une centaine de personnes, a été empreinte d’une grande solennité et émotion ; plusieurs personnalités y ont pris la parole :
Denis Broliquier, Maire du 2e arrondissement, a dit sa fierté d’accueillir cette manifestation.
Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon, au cours de son intervention, a affirmé, entre autres, "avoir été choqué par la résolution votée par notre pays à l’Unesco le 16 avril dernier : à la fois par les termes employés et par cette négation des liens historiques unissant le peuple juif à Jérusalem".
Xavier Inglebert, Préfet à l’égalité des chances, a évoqué les victimes juives de Toulouse et de l’Hyper Cacher de Vincennes. Il a dénoncé l’antisémitisme décomplexe entendu dans des manifestations, l’humure rance qui sévit en France, et cité Imré Kertesz, Prix Nobel de littérature, récemment disparu.
Jean Lévy, Délégué régional des Fils et Filles Déportés Juifs de France, a lu un texte de Serge Klarsfeld, Président des FFDJF, retenu à Paris en raison des mouvements sociaux.
Apres l'intervention de Nicole Bornstein, Président du Crif Auvergne-Rhône-Alpes, le Grand Rabbin Régional, Richard Wertenschlag s'est exprimé.
Un intermède musical a été assuré par Edmond Ghrenassia, qui a interprété à la clarinette un magnifique et émouvant "Avinou Malkenou".