Sophie taieb community manager de la campagne StopBoycott dénonce la semaine de l'appartheid israélien
Cette semaine, en France, dans plusieurs villes, et sans être inquiétés ou presque, les mouvements divers de boycott organisent la “semaine de l’apartheid israélien”.
La tenue de ces manifestations est scandaleuse, tant sur le fond que sur la forme.
Tout d’abord, ces militants qui dissimulent leur antisémitisme par un “antisionisme” qui ne trompe plus personne n’ont jamais fait preuve ni de véritable empathie pour les palestiniens, ni de sincère volonté d’arriver à une paix durable.
Ces militants détournent le regard quand on leur explique que toute fermeture d’usine dans les implantations met des palestiniens au chômage.
Ils ne regardent pas non plus les palestiniens présents en Jordanie ou en Syrie, et n’ont pas une once de compassion pour tous ceux qui souffrent dans le monde. Non, ces boycotteurs ne sont pas des humanistes. Ils ne prônent pas la paix. Ils promeuvent une Palestine “du Jourdain à la mer”, reléguant Israël et ses habitants... dans le Jourdain ou dans la mer.
Par ailleurs, l’appel au boycott est illégal en France. Et pourtant, tous les weekends, des manifestations fleurissent ici et là, dans de nombreuses villes de France. Cette “semaine de l’apartheid” va cristalliser toute la haine des juifs qui caractérise ces mouvements de boycott dans les universités et les rues de France.
Comment un tel événement peut-il être autorisé ? Comment se fait-il que seule l’université de Toulouse l’a finalement interdit ?
On ne peut parler des mouvements de boycott sans parler de l’hypocrisie de ceux ci : les boycotteurs, dès qu’un artiste prévoit de se produire en Israël, sortent tous les arguments de leur chapeau pour convaincre l’artiste en question qu’il cautionne ainsi ce fameux “apartheid”. En revanche, ces mêmes boycotteurs n’ont aucun scrupule ou état d’âme à utiliser des produits made in Israël comme Waze, une clé USB ou un processeur Intel.
L’apartheid, donc. Celui qui interdit aux juifs de se rendre à Gaza ? Celui qui a vidé de nombreux pays de ses juifs au fil des années ? Non. Les boycotteurs vident le mot “apartheid” de leur sens et le brandissent à tout va, sans être au fait de la situation, et ne “s’informant” que via des outils de propagande.
La lutte contre ces mouvements s’organise. Samedi 4 mars dans le cadre du Limoud, Stop Boycott a été à la rencontre de militants, tous motivés et actifs dans la lutte contre le boycott.
Le constat a été dressé : le mouvement de boycott a beau être sur le déclin (il a du mal à recruter, les manifestations sont régulières mais clairsemées, la population des militants est vieillissante), il est toujours bien présent.
Que ce soit sur le plan juridique, politique ou en terme de communication, le mouvement de boycott a perdu quelques batailles, ce qui est encourageant pour la suite.
Des actions ont été entamées et ensemble, nous lutterons jusqu’à l’interdiction définitive du mouvement BDS et de ses émules.