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La dissolution du groupuscule d’ultradroite néonazi “Blood and Honour Hexagone”, a été prononcé mercredi 24 juillet en Conseil des ministres. Le président Emmanuel Macron s’était engagé fin février lors du Dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), aux dissolutions de ce mouvement mais également du Bastion social et de Combat 18.
Conformément aux engagements pris par @EmmanuelMacron en février, j'ai proposé la dissolution en Conseil des ministres du groupement de fait néonazi « Blood and honor hexagone ».
Les ennemis de la République n'auront jamais leur place en France.
Ma détermination est totale. pic.twitter.com/Yapgk8l92E— Christophe Castaner (@CCastaner) 24 juillet 2019
“Blood and Honour” (Sang et honneur, en anglais) est issu de la scène musicale néonazie britannique. Blood and Honour Hexagone en est sa filiale française. “Sang et honneur” fait référence au slogan “Blut und Ehre” utilisé notamment par les Jeunesses hitlériennes. Skinheads, ils portent tatouages et blousons noirs en nylon et sont adeptes d’un hard rock sulfureux qui met en avant la “suprématie blanche” dans ses paroles.
En avril 2019, le conseil des ministres avait déjà prononcé la dissolution du mouvement d’ultradroite Bastion social, accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes.
Fondé par des membres du Groupe Union Défense (GUD), syndicat étudiant d’extrême droite, Bastion social a essaimé dans plusieurs villes, mais restait extrêmement discret sur le nombre d’adhérents. Inspiré du mouvement italien CasaPound, le groupe est adepte des thèses du “grand remplacement”, qui prophétisent la disparition des “peuples européens”.
Dans un rapport parlementaire rendu public en juin, une commission d’enquête de l’Assemblée nationale s’est alarmée d’une possible “tentation terroriste” des groupuscules d’extrême droite en France.
Source : Huffington Post (avec AFP)
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