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Note aux lecteurs - 21 mars 2019
Selon les informations dont nous disposons, Sciences Po Paris, les universités Paul Valéry de Montpellier et Stendhal de Grenoble viennent de refuser de mettre à disposition une salle ou un amphithéâtre compte tenu de l’opacité de la demande et de l’absence de précision sur la présence du BDS lors des demandes initiales, notamment.
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Les Universités conernées par cette "Semaine contre l’apartheid israélien" sont les suivantes : Rennes 2, IEP de Rennes, Sciences Po Paris, Université Paul Valéry de Montpellier, Université Stendhal de Grenoble, Université Jean Monnet de Saint Etienne et à l’Université Jean-Jaurès Toulouse.
Au-delà du boycott, "le BDS France essentialise Israël" écrit le Président du Crif, "parce qu’il l’exclut de la communauté des nations. Il le désigne symboliquement comme l’unique source du Mal et donc comme l’Etat qu’il serait juste de détruire".
Francis Kalifat ajoute aussitôt qu’au-delà d'une infraction pénale, "le boycott promu par la campagne BDS est une hérésie morale. Il s'agit de réinstaurer au XXIe siècle une punition disparue depuis des millénaires dans nos sociétés : la punition collective".
"La justice des Hommes s'est construite sur ce principe de la responsabilité individuelle, qui est aujourd'hui un droit fondamental à valeur constitutionnel, consacré par la Déclaration des droits de l'homme et l'ensemble des conventions internationales", précise Francis Kalifat. "Or, ici, en prétendant combattre l'injustice par des moyens illégaux, en mettant au banc de l'humanité l'ensemble des citoyens d'un pays, les militants du BDS ne font qu'encourager la haine et la violence à leur égard. Par ailleurs, ils importent le conflit israélo-palestinien en France avec les conséquences que l’on connaît sur les Juifs de France."
Le Président du Crif demande à la Ministre de prendre les dispositions qui s’imposent pour éviter que de tels actes puissent se poursuivre.