Par Robert Ejnes, Directeur exécutif du CRIF et directeur de publication
A l'UNESCO, six Etats arabes (Algérie, Egypte, Koweït, Maroc, Tunisie et les Émirats arabes unis) parrainent un projet de résolution palestinien visant à déclarer le Mur des Lamentations partie de la mosquée Al-Aqsa.
Ce projet vise en outre à confirmer le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel comme patrimoine d'un Etat palestinien.
Il accuse enfin Israël pour la récente vague de violence et de terreur palestinienne, et demande instamment que l'Etat juif soit condamné pour les fouilles près du Mont du Temple et dans la Vieille Ville de Jérusalem…
Alors qu'Israël est, dans la région, le seul pays qui garantit la liberté de culte pour toutes les religions, l'UNESCO – dont la Constitution stipule l'objectif de contribuer à la paix et à la sécurité en favorisant la collaboration et la coexistence – met au vote cette résolution dans les prochains jours.
Le CRIF a adressé un communiqué à toute la presse, a écrit à la Directrice générale de l'UNESCO, au Ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, à l'Ambassadeur de France à l'UNESCO, et individuellement aux 58 membres du Comité Exécutif de l'UNESCO pour exhorter l'UNESCO à rejeter cette résolution.
En votant ce texte, l'UNESCO se rendrait complice de la volonté de l'Autorité Palestinienne de déjudaïser Jérusalem.
Attendons donc que s'élèvent des voix fortes parmi les démocraties pour défendre le droit des juifs et d'Israël. Mais comme souvent, nous risquons d'entendre le silence, le même silence qui accompagne la mort de victimes civiles par des terroristes jihadistes en Israël. Israël seul parmi les nations, une situation qui dure depuis 2000 ans … mais Am Israël Hai.
Les institutions juives (Congrès juif mondial, American Jewish Committee, le Bnei'brith', etc. ont également écrit leur indignation devant tant d'iniquité.