Francis Kalifat regrette l'absence des Israéliens et des Palestiniens à la réunion ministérielle à Paris

 

 

La définition que je peux vous donner c’est que je suis d’abord citoyen Français et ensuite Juif militant, dévoué à sa communauté et à son pays, engagé dans la cité, pratiquant et tolérant. On dit de moi  que je suis accessible et ouvert.   

 

 

J’entends et je comprends pleinement leurs inquiétudes, mais je mettrai tout en œuvre pour que les français juifs retrouvent confiance en leur pays.   

 

 

Certainement, c’est la responsabilité des autorités françaises et évidement européennes de déployer tous les moyens pour stopper ce cancer qu’est l’antisémitisme, qui gangrène nos sociétés.   

 

 

Le gouvernement a su prendre les mesures d’urgences nécessaires et indispensables pour assurer la protection des lieux juifs : des synagogues, des écoles, des lieux communautaires, tout de suite après les attentats. C’est aussi son Premier ministre qui a assimilé publiquement  l’antisionisme comme étant le nouvel antisémitisme. Il nous reste bien évidemment d’autres chantiers à ouvrir. Je pense notamment à celui de l’école, qui doit remplir pleinement son rôle dans l’éducation contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et veiller scrupuleusement aux contenus pédagogiques et aux manuels scolaires.   

 

 

 Toute initiative de paix est toujours intéressante. Concernant celle-ci, nous avons un regret, exprimé par ailleurs au Ministre  des Affaires Etrangères lors de notre récente rencontre, à savoir les principaux protagonistes, Israéliens et Palestiniens ne sont pas autour de la table. Nous savons tous que la paix dans cette région ne pourra se faire qu’à l’issu de négociations directes entre les deux parties.   

 

 

Le CRIF a dans son ADN le souci de la sécurité d’Israël et de la défense de sa pérennité. Le CRIF par contre ne se mêle pas de la politique israélienne. Il ne fait aucune ingérence dans celle-ci... Lire l'intégralité.