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Le Crif souhaite une joyeuse fête de Hanoucca à tous ceux qui observent la fête !
Fête de la lumière, fête du miracle
Au IIe siècle avant l’ère commune, la Terre Sainte était gouvernée par les Séleucides (Gréco-Syriens), qui voulurent forcer le peuple d’Israël à accepter la culture et les croyances grecques en remplacement de l’observance des mitsvot et de la foi en D.ieu. Contre toute attente, un petit groupe de juifs fidèles, dirigé par Juda Maccabée, vainquit l’une des armées les plus puissantes de la terre, chassa les Grecs du pays, reprit le Saint-Temple à Jérusalem et le consacra de nouveau au service de D.ieu.
Lorsqu’ils voulurent allumer la Ménorah du Temple (le candélabre à sept branches), ils ne trouvèrent qu’une seule fiole d’huile d’olive qui avait échappé à la profanation par les Grecs. Miraculeusement, ils allumèrent la Ménorah et l’huile à peine suffisante pour un jour dura huit jours, jusqu’à ce qu’une nouvelle huile puisse être préparée dans des conditions de pureté rituelle.
Pour commémorer et faire connaître ces miracles, les sages ont institué la fête de ‘Hanouka.
Les symboles de Hanoucca
La Hanouccia
Au cœur de la fête se trouve l’allumage de la ménorah de ‘Hanouka (appelée parfois aussi ‘hanoukia du nom de la fête). La ménorah contient neuf flammes, dont l’une est le shamash (le « préposé »), utilisé pour allumer les huit autres lumières qui, elles, constituent la mitsva. La première nuit, nous allumons une seule flamme. La seconde, une flamme supplémentaire. À la huitième nuit de ‘Hanouka, les huit flammes sont allumées.
Des bénédictions particulières sont récitées, souvent avec une mélodie traditionnelle, avant d’allumer la ménorah, et des chants traditionnels sont entonnés par la suite.
La soufganya
Comme le miracle de ‘Hanouka impliqua de l’huile, il est de coutume de consommer des aliments frits dans l’huile. Le met classique d’Europe orientale est le latkè de pomme de terre ; en Israël, c’est la soufganya (beignet), fourrée de confiture.
Les toupies
Les Grecs interdirent l'enseignement et l'étude de la Torah sous peine de mort ou d'emprisonnement. Malgré tout, les enfants juifs persistèrent : ils voulaient étudier. On posta donc des guetteurs chargés de prévenir de l'arrivée des patrouilles. Dès que l'une d'entre elles était signalée, les enfants cachaient leurs livres et jouaient à la toupies.
Aujourd'hui, il est d’usage pour les enfants de jouer avec un « dreïdel » (une toupie à quatre côtés portant les lettres hébraïques noun, guimel, hé et shin, acronyme de nes gadol haya sham, « un grand miracle eut lieu là-bas »).
Source : le Beth Loubavitch français