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Publié dans France TV Info le 21 juin 2016
La plainte qui accuse les entreprises du Net de soutenir la propagande djihadiste déposée par le père de Nohemi Gonzalez, seule victime Américaine des attentats du 13 novembre, a-t-elle des chances d'aboutir aux Etats-Unis ?
Cette plainte remet sur le devant de la scène la question épineuse du rôle joué par les grands acteurs de l’Internet comme Facebook, Twitter et Youtube dans la propagation de l’idéologie djihadiste. Cependant, elle est en contradiction avec la liberté d’expression «à l’américaine». Aux Etats-Unis, la liberté d’expression a une portée très forte. Elle est consacrée par le premier amendement de la Constitution américaine et a un périmètre bien plus large qu’en France et en Europe d’une manière générale.
A titre d’illustration, suite aux attentats de Charlie Hebdo, un journaliste du Washington Post affirmait que«si les Français veulent rendre hommage à ceux tués à Charlie Hebdo, ils devraient commencer par abroger les lois qui criminalisent l’insulte, la diffamation, les incitations à la haine, la discrimination ou la violence sur la base d’une religion, race, ethnie, nationalité, d'un handicap, ou d'une orientation sexuelle». Lire l'intégralité.