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La Grande Mosquée accuse le CFCM de «graves dysfonctionnements» et de «gouvernance autocratique»
Dans un communiqué, la Grande Mosquée accuse le CFCM de «graves dysfonctionnements» et de «gouvernance autocratique». Le Dr Dalil Boubakeur, recteur de l'Institut Musulman de la Mosquée de Paris, précise que ses deux représentants se retirent de cette instance, composée de quinze membres, créée en 2003 par Nicolas Sarkozy, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
«Gouvernance autocratique»
Dalil Boubakeur estime que «les graves dysfonctionnements du CFCM et sa gouvernance autocratique, qui a tenté de minorer la surface et l'influence de la Grande Mosquée de Paris, sont les principales raisons ayant contraint notre institution à prendre cette décision». Dalil Boubakeur, qui fut le premier président désigné du CFCM, ne précise pas dans son communiqué s'il démissionne lui-même de ses fonctions de Président d'honneur du CFCM.
Le CFCM regroupe des fédérations de différentes sensibilités, certaines proches de l'Algérie, comme la Grande Mosquée de Paris, d'autres pro-marocaines, comme le RMF (Rassemblement des musulmans de France), mais aussi turques, le CCMTF, ou afro-antillaises, la FFAIACA. Au printemps 2011, la fédération nationale de la GMP avait boycotté les élections pour le renouvellement des instances régionales et nationales du CFCM, comme l'avait également fait l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) proche des Frères musulmans.