La relation entre Paris et Tel-Aviv n'est ni questionnée ni questionnable

Par Patrick Klugman, adjoint à la Maire de Paris en charge des relations internationales et de la francophonie

La ville de Paris entretient avec la ville de Tel-Aviv des liens extrêmement forts dans le cadre d'un accord de coopération qui couvre des champs aussi larges que la culture, l'urbanisme, les transports ou les nouvelles technologies et l'innovation. En février 2014, c'est en Israël que la future maire a choisi de se rendre pour son principal déplacement international de la campagne électorale, et c'est à Tel-Aviv qu'elle a passé le plus de temps, multipliant les visites dans la start-up city.

Ces liens solides d'amitié, de valeurs partagées et d'échange d'expertise entre nos deux villes, rien ni personne ne viendra les mettre en cause, les contester au nom de positionnements idéologiques ou politiciens. De cela, depuis le début de la nouvelle mandature, il n'a jamais été question et la majorité sera indivisible sur ce point.

Mais dire notre amitié et affirmer la force de nos relations ne nous oblige pas à nous laisser entraîner dans une manœuvre de mauvaise foi fondée sur un procès d'intention qui n'a pas lieu d'être.

La droite parisienne au motif de la dénonciation plus que dommageable des liens entre Lille et Safed voudrait que Paris réaffirme ses liens avec Tel-Aviv. Cette demande est sans objet. De notre côté nous maintiendrons et amplifierons tous nos accords de coopération existants et en favoriserons de nouveaux dans cette région, car nous sommes convaincus que l'amitié des villes favorisera un jour le rapprochement entre les peuples.

La relation Paris Tel-Aviv est promise à un bel avenir n'en déplaise à ceux qui aimeraient qu'il en soit autrement pour en tirer un hypothétique profit politique.