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Aux questions concernant le terrorisme, le djihad, l’instrumentalisation de l’Islam dans les prisons ou certaines mosquées, ces jeunes combattants fraîchement convertis qui partent semer la terreur, Monsieur Jean Paul Bonnetain a souligné que la législation française était adaptée aux menaces, que le consensus entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur les lois contre le terrorisme était un geste fort. Des dispositifs utiles ont été mis en place, filatures, écoutes, caméras, plateformes téléphoniques. Sans donner de chiffres, le Préfet a souligné que Marseille n’était pas classé en tête de liste pour les questions de terrorisme. Il a fait remarquer que jusqu’à présent « nous » avons traversé les risques en évitant les troubles.
Il a rassuré ceux d’entre nous qui sont inquiets face à la montée de l’antisémitisme. Il a affirmé que la Police conjuguait réactivité et efficacité afin optimiser la sécurité, qu’elle était vigilante et présente lorsque cela était nécessaire. Il a félicité le SPCJ pour les relations exemplaires que celui-ci entretenait avec les forces de l’Ordre.
Comme l’a souligné Monsieur Charles Heiselbec dans sa conclusion Monsieur le Préfet a parlé avec authenticité, c’est un homme rare et de qualité.