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Le mercredi 27 juin, au Mémorial de la Shoah, s’est déroulée la 9ième remise du Prix Bruno Durocher-Kaminski, récompensant des élèves du Talmud Torah et des post Bar et Bat Mitsva « ayant mené à bien des projets vivants, tournés vers l’avenir » sur le thème de la mémoire de la Shoah.
« Tel est ce que l’on attend de ce Prix », affirma en ouverture, Jacques Fredj, directeur du Mémorial, lors de son hommage rendu à la famille Kaminski, et aux participants, en présence de Nicole Gdalia-Kaminski, directrice des Editions Caractères, Patrick Chlewicki, Raymond Heimburger de l’UDA, Annie Rapoport-Rayski, Dafna Mouchnik de Logivitae et David Goldstein administrateur.
A sa suite, le Grand Rabbin Olivier Kaufmann exprima sa reconnaissance aux jeunes qui « nous montraient l’exemple de façon désintéressée », ainsi qu’à Adeline Salmon et Barbara Meloul du Mémorial qui « encadraient avec compétence ce partenariat. »
Après cette intervention, Maître David-Olivier Kaminski, fondateur de ce Prix en mémoire de son père, exhorta les jeunes "à ne jamais abdiquer leur liberté de Français et de Juifs" . "C'est là tout le sens de ce prix" !
Selon la tradition, le Prix Johanna Haya Causanski, de mémoire bénie, créé à l’attention des élèves du Talmud Torah, fut remis cette année à Bettina Lobel, avant que n’interviennent Barbara Meloul et Adeline Salmon de l’équipe pédagogique, ainsi que les jeunes de la branche PIF, dont Margaux Koren et Anouk Helft, qui évoquèrent leur voyage en 2018 en Europe sur les traces de la mémoire Juive.
Un nouveau groupe présenta le projet 2019 qui les emmènera au Portugal sur les traces des Marranes et de Soussa Mendès, « Juste parmi les Nations. »
Lors de cette soirée des dizaines d‘EIF se relayèrent pour lire des extraits de l’œuvre de Bruno Durocher Kaminski, dénommé le « Rimbaud de la poésie Polonaise », rescapé des camps nazis, dont Mauthausen, de même qu’alternèrent piano et violon par les soins des sœurs Iris et Noémie Lobel, et des frères Coleman.
Enfin, Armand Berneman projeta un film réalisé le jour où Serge Klarsfeld dispensa une leçon de mémoire aux élèves du Talmud Torah, avant que retentisse le « Chant du soir » par l’ensemble des EIF.
Claude Bochurberg