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Que faire pour que le dialogue judéo-chrétien en France ne soit pas, une fois de plus, impacté par ce conflit ?
Que dire devant l’énumération constante et accablante des victimes et des missiles ?
La politique et la diplomatie ne sont pas de notre ressort, mais nous pouvons donner des nouvelles de là-bas qui ne sont pas diffusées par les médias, et qui peuvent malgré tout éclairer notre travail.
Ces quelques points lumineux dans un paysage sombre doivent nous permettre d’espérer et en tout cas de ne pas désespérer.
La présidente de l’ICCJ, Debbie Weissmann qui réside à Jérusalem a publié un article sur le site de l’ICCJ dans lequel elle décrit la situation telle qu’elle la vit et fait quelques suggestions:
- Nous pouvons dénoncer les actes de vengeance.
- Nous pouvons être des modèles de retenue et être porteurs d’espoir
- Nous pouvons et nous devons continuer à œuvrer pour la paix par le dialogue.
J’ajoute que le 9 juillet 350 personnes, pour la plupart des Juifs Israéliens appartenant à une quarantaine d’associations de dialogue et de rencontres judéo-arabes en Israël, ont fait une visite de condoléances à la famille de Mohammed Khdeir. Cette démarche a été accueillie par la famille endeuillée alors qu’elle avait refusé des visites de personnalités politiques.
Toujours d’après Debbie Weissmann, une vingtaine de rencontres ont eu lieu aujourd’hui en Israël, aux États-Unis, au Royaume Uni et en France. Elles ont permis à des Juifs et à des Musulmans de rompre ensemble le jeûne du 17 Tamouz (qui débute la période de trois semaines de deuil avant le 9 Av) et le Ramadan et aussi d’étudier et de prier.
Il me paraît essentiel en ces temps difficiles où nous nous sentons démunis devant des événements terribles de ne pas désespérer et de nous rappeler que la prière, quand elle est prière pour Dieu, est un acte d’amour.
Liliane Apotheker,
Membre du conseil exécutif de l’ICCJ
A lire aussi : la lettre de la présidente de l’ICCJ Debbie Weissmann (en anglais)