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Publié le 23 Juin 2016

Musée de la résistance et de la déportation de Besançon : un lieu de mémoire vive

Serge Klarsfeld, Annette Wieviorka et d’autres historiens et personnalités de renom se sont retrouvés hier au Musée de la Résistance et de la Déportation.

Publié dans L'Est Républicain le 22 juin 2016

Ils sont là, plantés à proximité de l’entrée du musée de la Résistance et de la Déportation. Quatre poteaux destinés à rappeler que la Citadelle de Vauban fut, de 1941 à 1944, un lieu de mort. Le lieu d’exécutions de quelque cent résistants parmi lesquels le jeune Henri Fertet, 16 ans, dont les mots de l’ultime lettre suscitent toujours l’émotion : « Adieu, la mort m’appelle… c’est dur quand même de mourir ».
 
Créé en 1971 par Denise Lorach, ancienne déportée, développé avec l’historien François Marcot, ce musée va faire l’objet d’une importante rénovation. À ce titre, le conseil scientifique destiné à conduire ce projet est lancé aujourd’hui et nombre d’historiens et personnalités de renom vont y prendre part. Parmi la trentaine de personnes appelées à composer ce conseil, seront Serge Klarsfeld, infatigable traqueur de nazis et militant de la mémoire de la Shoah, Annette Wieviorka, historienne de la Shoah et de la déportation, Pierre Laborie, historien du régime de Vichy, Laurent Douzou, historien de la résistance et de la spoliation des Juifs, Jean-François Chanet, historien de l’école républicaine et recteur de l’académie, Marie-Hélène Joly, conservatrice générale du patrimoine, Serge Barcellini, président du Souvenir Français. Lire l'intégralité.
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