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Sa programmation ne défend en aucune façon la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens. Par exemple, le film d’ouverture est un hymne à la paix et à la tolérance qui défend le dialogue entre enfants juifs et musulmans. Lundi soir, un groupe est venu utiliser ce festival pour faire sa publicité et salir une fois de plus l’image de notre ville. Ce coup médiatique ne sert aucune cause. Lancer des boules puantes dans une salle de cinéma n’est pas un moyen de demander le débat. Le cinéma, et la culture en général, sont un espace de liberté qui permet des débats qui ne pourraient avoir lieu ailleurs. Pour preuve un réalisateur originaire de la bande de Gaza était présent pendant la projection et a participé au débat avec la réalisatrice israélienne. On peut exprimer son opposition, et je l’ai déjà fait, avec la politique d’un État ou avec ses dirigeants. Néanmoins, la propagande qui vise à supprimer l’État d’Israël n’a pas sa place dans notre ville et dans notre pays. »
Francis Adolphe, Maire de Carpentras