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Cette disparition illustre la nécessité pour notre société de faire face à la disparition des grands acteurs de cette époque
Cette disparition illustre la nécessité pour notre société de faire face à la disparition des grands acteurs de cette époque. C’est pourquoi doivent être créés et développés, comme au Camp des Milles, des lieux-témoins qui prennent le relais des témoins, des lieux qui montrent jusqu’où ont pu conduire le racisme, l’antisémitisme, l’intolérance et les extrémismes, menaces toujours présentes aujourd’hui.
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C’est aussi sur le terrain des valeurs que s’est placé hier, Monseigneur Dufour, archevêque du diocèse d’Aix-Arles en se rendant au Camp des Milles accompagné d’une délégation pastorale exceptionnellement nombreuse. Cette visite lui a permis de découvrir le seul grand camp français d’internement et de déportation encore intact et bientôt accessible au public.
Alain Chouraqui, Président de la « Fondation du Camp des Milles –Mémoire et Éducation » l’accueillit en présentant les objectifs mémoriel, éducatif et culturel du futur Site-Mémorial. Il souligna combien cette visite, comme celle, en son temps, de Monsieur Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), illustrait à la fois la dimension universelle de l’histoire singulière du camp des Milles et de la Shoah, mais aussi l’universalité des leçons à en tirer pour la préservation et l’enracinement de nos valeurs communes, aujourd’hui et demain.
Monseigneur Dufour s’est déclaré « très ému par ce lieu de mémoire et d’éducation », ce « lieu de fraternité », auquel il avait souhaité consacrer la première étape de sa tournée pastorale. Il a rappelé l’importance de la préservation de ce camp et souligna combien il était important « que tous les enfants se rendent ici », afin qu’ils puissent eux-mêmes devenir des « Justes » si les ténèbres devaient recouvrir à nouveau la Terre ».