Lors de cette rencontre, le Crif a évoqué la situation des juifs en Suède, particulièrement préoccupante dans certaines villes comme Malmo, et de la politique de la Suède vis-à-vis d’Israël.
L'ambassade de Suède a partagé l'inquiétude du Crif quant à la propagation de l'antisémitisme dans le pays nordique. Elle a assuré le Crif de l'engagement de l'Etat suédois pour la sécurité des lieux juifs.
Le Crif a interrogé la Conseillère sur les motivations de la Suède derrière la reconnaissance unilatérale de l'Etat palestinien. Katrin Mansson a motivé cette décision par l'arrivée au pouvoir du Parti social-démocrate. Le Crif a constaté que cette reconnaissance a cassé la dynamique de construction d'une politique étrangère commune de l'Union européenne et fait apparaître la logique partisane et politicienne intrinsèque à chaque Etat.
Le Crif est enfin revenu sur les remarques affligeantes de la Ministre des affaires étrangères suédoise Wallstrom après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Katrin Mansson a expliqué que ses paroles avaient été mal interprétées.
Consciente des nombreux points nécessitant un dialogue renforcé, Katrin Mansson a demandé au Crif de poursuivre les échanges de vues avec l'ambassade de Suède.
Le Crif était représenté par Yonathan Arfi, vice-Président, Robert Ejnes, Directeur exécutif et Eve Gani, Directrice des Relations internationales.