Publié dans La Croix le 26/11/2015
« Je ne sais pas si ce sentiment passera mais, à tort ou à raison, je ne m’autorise plus à rire ou à vivre.
Il y a tant de choses que je ne peux plus partager avec mon fils et mes petits-fils et dont je ne veux plus profiter car ils ne sont plus là. Ma femme est aussi une mère qui souffre atrocement de ces absences.
Plus le temps passe, plus leur absence est présente. C’est un manque inimaginable.
Je ne ferai jamais leur deuil et, bien au-delà de l’année de deuil, je me rends quotidiennement à la synagogue pour réciter le kaddish en leur mémoire.
Je ne comprends pas pourquoi ils sont morts.
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