Le dîner du Crif Marseille-Provence s’est tenu mardi 16 septembre 2025 en présence de Monsieur le Préfet de région, Georges-François Leclerc, Mathias Ott, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme etla haine anti-LGBT+ (DILCRAH), Renaud Muselier, Président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Martine Vassal, Présidente de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, Arthur, animateur et producteur, Denise Toros Marter, rescapée de la Shoah et de nombreuses personnalités et élus de la région. Le président du Crif, Yonathant Arfi, était également présent.
Dimanche 14 septembre 2025 à Bordeaux plus de cent-cinquante personnes, le Crif Bordeaux Aquitaine et le B’nai B’rith ont répondu à l’appel du collectif « Nous Vivrons Bordeaux » pour dénoncer la vague d’antisémitisme débridé qui sévit dans notre pays.
Dimanche 21 septembre 2025, à 19h15, le président du Crif sera présent à la synagogue Chasseloup-Laubat à Paris pour une rencontre avec la communauté.
À l’université Paris 1, des étudiants ont été délibérément exclus de leurs groupes de promotion sur WhatsApp, parce qu’ils avaient « un nom de famille juif » rapporte l’Union des Étudiants juifs de France. Le président du Crif, Yonathan Arfi dénonce « une campagne d’intimidation antisémite ». Cette dérive inquiétante, dissimulée sous un vernis militant, marque une nouvelle étape dans la banalisation de l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur.
Le président du Crif a vivement réagi suite aux propos d’Olivier Faure appelant à hisser le drapeau palestinien sur le fronton des mairies le 22 septembre, jour où le président de la République a annoncé reconnaître l’État palestinien aux Nations Unies. Yonathan Arfi a dénoncé une « surenchère démagogique et clientéliste ». « Cet appel à hisser le drapeau palestinien dans les mairies alors que c’est illégal […] me paraît être quelque chose de grave. […] J’appelle à la responsabilité des élus et des maires qui auraient été sensibles à cet appel, pour leur dire que c’est introduire dans leur commune un débat qui divise les Français, c’est importer en France un conflit étranger. C’est profondément contraire à l’esprit de la République. Les mairies ont un devoir de neutralité et je compte sur les élus pour respecter cet impératif de neutralité. »