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En réaction à un article du journal Le Parisien sur les perturbations du tour d’Espagne de cyclisme par des militants pro-palestiniens, le premier secrétaire du parti socialiste a réagi sur X (ex-Twitter) en appelant à une action symbolique : « Le 22 septembre, quand la France reconnaîtra enfin l’État palestinien, faisons flotter le drapeau palestinien sur nos mairies ».
Le président du Crif a réagi sur X (ex-Twitter) :
« Je n’ai pas souvenir que vous ayez demandé aux mairies d’afficher les portraits des otages retenus à Gaza.
Ni les drapeaux du Sud Soudan ou du Kosovo quand la France les a reconnus.
Olivier Faure, la France a besoin d’apaisement, pas de surenchère démagogique ou clientéliste ».
Je n'ai pas souvenir que vous ayez demandé aux mairies d'afficher les portraits des otages retenus à Gaza.
Ni les drapeaux du Sud Soudan ou du Kosovo quand la France les a reconnus.@faureolivier, la France a besoin d'apaisement, pas de surenchère démagogique et clientéliste. https://t.co/6kXMc0v6sE
— Yonathan Arfi (@Yonathan_Arfi) September 14, 2025
Dans une interview donnée à BFM TV, le président du Crif a rappelé que « cet acte s’inscrit en dehors du champ légal » du fait de l’impératif de neutralité des mairies dont la question internationale n’est pas dans le périmètre. « Cet appel d’Olivier Faure répond à une logique clientéliste et démagogique. C’est une manière de courir après La France insoumise (LFI), de chercher à récupérer la question de la reconnaissance de l’État palestinien et une logique électorale. Ce n’est pas du niveau d’un parti comme le parti socialiste et d’un dirigeant comme Olivier Faure. »
Sur Europe 1, le président a rappelé que le Crif a toujours soutenu tous les processus de paix. « Je souhaite qu’il y ait le plus vite possible une solution à ce conflit. Il n’y a pas de conflit dans le monde qui ne finit pas par trouver une solution. » « Nous souhaitons une solution qui soit respectueuse du droit de chacun. »
« Cet appel à hisser le drapeau palestinien dans les mairies alors que c’est illégal […] me paraît être quelque chose de grave. […] J’appelle à la responsabilité des élus et des maires qui auraient été sensibles à cet appel, pour leur dire que c’est introduire dans leur commune un débat qui divise les Français, c’est importer en France un conflit étranger. C’est profondément contraire à l’esprit de la République. Les mairies ont un devoir de neutralité et je compte sur les élus pour respecter cet impératif de neutralité. »
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