Guido FURCI est diplômé des universités de Sienne et de Paris 3-Sorbonne, il prépare actuellement une thèse : L’héritage nu. Mises en fiction du témoin historique. Primo Levi, Aharon Appelfeld, Philip Roth. Il a déjà publié avec Marion Duvernois : Figures de l’exil, géographies du double. Notes sur Agota Kristof et Stephen Vizinczey et participé à l’ouvrage Fin(s) du monde (2013). Il est enseignant de yiddish au Centre des Langues et Cultures juives du Centre Medem.
La littérature juive américaine est un océan dans l’océan.
De Norman Mailer à Saul Bellow, de Bernard Malamud à Philip Roth en passant par Salinger, Joseph Heller, Jerome Charyn, Cynthia Ozick ou Grace Paley, la famille regroupe une belle brochette de ténors.
S’ils sont pour la plupart agnostiques ou athées, leur judéité est à la racine de leur écriture, de leur sensibilité, de leur perception du monde avec comme thèmes : la quête d’une identité toujours problématique, la hantise du passé, la mémoire de la Shoah, qui les a fait naître sous le signe du tragique, une certaine marginalité, un humour décapant, un rapport critique avec le pouvoir politique, un intérêt pour les questions de la famille, de la filiation, de la trans- mission.