Mercredi 23 mars 2016 à 19 h 30
Boualem Sansal
À l’occasion de de l’édition Quarto de son œuvre et la parution de son roman
32084. La fin du monde3 (Gallimard, 2015), grand prix du roman de l’Académie
française.
Une conversation avec Perrine Simon-Nahum, historienne de la France
contemporaine, CNRS-Cespra.
« Si j’étais un Français du début du XXe siècle, on dirait que je suis anticlérical. Avant tout, je crois en la raison humaine : il y a en elle plus de beauté et de spiritualité que dans n’importe quelle religion. L’homme est capable de fouiller l’infini, de photographier le fin fond de l’Univers, de continuer à poser des questions sans se décourager. Cela dit, quand j’ai fini 2084, je le trouvais très anodin par rapport à ce que j’écris depuis quinze ans. Il est moins dur que certains de mes ouvrages précédents "Poste restante : Alger" ou "Le Village de l’Allemand", par exemple, contiennent, une description très critique de l’islamisme. Surtout, je me suis interdit le blasphème durant tout la phase
d’écriture de ce livre ».
Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan - 71 rue du Temple - 75003 Paris