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Publié le 13 Février 2014

« La poupée de chiffon », roman de Ludovic Bruckstein, traduit en français

À l’occasion de la publication du livre de

Ludovic Bruckstein (1920 - 1988)

« La poupée de chiffon », roman traduit du roumain

Les Éditions Caractères vous invitent à une rencontre avec

Freddy Bruckstein, Professeur au Technion de Haïfa

 

Nicole Gdalia sera heureuse de vous accueillir

le mardi 25 février 2014 à 18 heures

Galerie - librairie des Éditions Caractères

7, rue de l’Arbalète 75005 Paris - tél. : 01 43 37 96 98

www.editions-caracteres.fr

Ludovic Bruckstein, l’homme et l’œuvre :

 

Né dans une famille de rabbins, Ludovic Bruckstein est un écrivain prolifique originaire de Maramures, son activité littéraire se poursuivant sur quatre décennies.

 

Miraculeusement rescapé des camps d’Auschwitz, Bergen-Belsen et Gross-Rosen, le jeune Ludovic se taille en force un chemin dans la vie culturelle de la Roumanie de l’après-guerre. Au début des années cinquante, il est déjà un nom connu au firmament de la dramaturgie ; ses pièces sont jouées sur la plupart des scènes du pays. Narrateur d’une grande finesse, Ludovic Bruckstein excelle aussi dans l’art du roman et des contes.

 

Bien qu’il eût écrit aussi en roumain et en hongrois, il est considéré avant tout comme un écrivain de langue yiddish. Et, en effet, il est « le dramaturge maison » du théâtre Yiddish de la Roumanie des années 1948-1970. Après avoir déposé sa demande d’émigration en Israël, en 1970, la Roumanie communiste le fait immédiatement disparaître de la vie culturelle du pays.

 

Émigré et résident en Israël dès 1972, Ludovic Bruckstein continue à publier dans la presse des contes et nouvelles, et sept de ses livres, en Roumain et en Hébreu, paraissent à Tel-Aviv.

 

On le compte parmi les membres de l’Association des Écrivains d’Israël, et il est l’un des fondateurs de l’Association des Écrivains de langue roumaine en Israël.

 

Ludovic Bruckstein est mort en 1988, à Tel-Aviv, Ce me fut une joie d’apprendre que Paola Bentz, une amie de toujours, a entrepris de traduire La Poupée de chiffon, roman remarquable par la subtilité de l’observation psychologique, dans lequel la profondeur et la force de l’auteur transparaissent à travers l’heureux mélange entre un réalisme dépouillé et une recherche onirique.

 

Ce me fut une joie, car je connais Paola du temps où elle était une étudiante émérite au Conservatoire National d’Art Dramatique de Bucarest, et que j’ai eu l’occasion de me familiariser avec l’immense force de travail qui est la sienne, avec cette capacité que seuls les vrais écrivains possèdent et qui les met à même de réinterpréter une œuvre littéraire d’un idiome à l’autre, sans en altérer la pureté des intentions, ni celle du sens que les auteurs y ont tracées. N’oublions pas à cet égard que Paola Bentz a traduit en intégralité l’œuvre théâtrale du plus grand dramaturge roumain, Ion Luca Caragiale.

 

Grâce à son travail, le lecteur français découvrira dans La poupée de chiffon un univers magique et captivant. Un roman qu’il est impossible de quitter avant le mot « fin ».

 

Radu Beligan

CRIF