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S’appuyant sur une multitude de documents d’archives, dont certains méconnus ou inédits, mais aussi sur les analyses de politologues ou d’historiens, dont Henry Rousso, à qui l’on doit le terme singularisant ce révisionnisme, les auteurs retracent la trajectoire géopolitique de ce discours nauséeux visant à nier les chambres à gaz et, au-delà, la Shoah.
De l’immédiat après-guerre, où le silence contraint et empêché des rescapés favorise l’éclosion du négationnisme, à son expansion dans les pays arabo-musulmans, le réalisateur décortique – pour mieux la déconstruire – cette pensée antisémite qui se joue du contexte politique (la guerre froide et le conflit israélo-palestinien). Réduite d’abord au cercle des nostalgiques du IIIe Reich et de la collaboration, cette imposture intellectuelle se répand peu à peu dans les années 1980 grâce à la curiosité des médias qui, bien maladroitement, ouvrent leurs colonnes et leurs micros aux tenants du négationnisme. Contrairement aux historiens, dont Pierre Vidal-Naquet, qui s’exclamera chez Bernard Pivot : « Leur donner la parole, c’est leur donner la seule chose qu’ils réclament »… Lire la suite.
Projection
Dans le cadre du Mois du film documentaire
Jeudi 23 octobre 2014, 19h30
Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris