« Cette manifestation s'inscrit dans un effort pour l'Union pour la Méditerranée. Nous sommes dans le religieux, mais dans le sens de la spiritualité, de ce qui nous relie les uns aux autres », a déclaré Jean-Paul Alduy, conforté par Maurice Halimi: « Le sacré commence où le matériel se termine, là où on a besoin d'élévation. La musique est un langage forgé au feu de la foi, adressé au coeur et à l'autre ».
La musique, vecteur d'altérité, donc de compréhension et de recherche de l'autre, s'illustre parfaitement dans le programme du Festival : des Vêpres pour un confesseur de Monteverdi à Jaadu, poésie soufiste, et aux Chants Séfarades enrichis de leur origine juive hispanique et des influences de tous les pays qui les accueillirent dans leur exil depuis 1492.
Festival de Musique Sacrée de Perpignan, 45 rue Rabelais 66000 Perpignan
Photo : D.R.
Source : lindependant.com