Jusqu’au 31mars, les cinéphiles français pourront découvrir le cinéma israélien, « un cinéma qui a le mérite de parler des problématiques israéliennes tout en conservant une portée universelle », souligne Charles Zrihen, le directeur du festival.
Dans « Zion et son frère », à travers l’histoire de ces deux personnages, Meïr et Zion, dont la relation fraternelle va être bouleversée à la suite d’un terrible accident, le réalisateur évoque, avec comme toile de fond la monotone et lugubre vie dans le port de Haïfa, la détresse des familles qui sont dans le besoin.
Malgré certaines scènes qui traînent en longueur, ce film nous ouvre les yeux sur les problèmes sociaux et les liens familiaux en Israël et nous met face au désarroi d’une mère égoïste qui souhaite sortir de son quotidien, face à un garçon, qui confronté à des questions de morale, n’a trouvé comme solution que le recours à la violence. Les rêves, c’est tout ce qui leur reste, pour sortir de cet enfer.
SL
Photo : D.R.