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Publié le 26 Février 2010

Jean-Pierre Allali, peintre

Décidément, notre ami Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du CRIF, a plus d’une corde à son arc. Outre son engagement communautaire, on le savait mathématicien (il a notamment enseigné à l’université Paris I), journaliste (entre autre rédacteur en chef de La Terre Retrouvée puis de Tribune Juive), écrivain, auteur d’une vingtaine d’ouvrages, cinéaste (il a été premier assistant réalisateur du film de Marek Halter, Tzedek Les Justes) et même ludographe (ancien champion de scrabble et de monopoly, il publie régulièrement des rubriques de jeux). Et voilà, qu’au détour d’une visite à la Galerie Saphir qui jouxte, rue du Temple, le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, on le découvre aussi peintre à ses moments perdus (mais où les trouve-t-il ?). Entre des œuvres de Vladimir Kara, André Derain, Isaac Dobrinski, Ben Silbert et Édouard Moyse, on peut admirer un tableau signé Jean-Pierre Allali intitulé « Bab Saadoun ». Jean-Pierre Allali, qu’on peut qualifier de « peintre naïf » consacre l’essentiel de son travail à des personnages juifs, à des lieux et à des paysages de la Tunisie d’antan. Avec beaucoup de couleurs et de nostalgie. À quand une exposition plus conséquente ?


H.M.
Photo : D.R.