Il s’agit d’un beau portrait du cinéaste bien connu pour son œuvre documentaire monumentale Shoah, sortie en 1985. La parole est surtout donnée à Claude Lanzmann que la caméra suit dans son activité d’intellectuel et de personnalité publique, mais aussi lors des séances de rédaction de son autobiographie. L’enquête sereine dans le passé de l’auteur passe par sa jeunesse à Clermont-Ferrand, en Auvergne, où pendant la Seconde Guerre mondiale, Claude Lanzmann a étudié la littérature et surtout mis en place un réseau local de la Résistance en assurant un trafic d’armes secret à partir de la gare. En seulement 52 minutes, le film éclaire un peu le parcours d’un homme qui se veut le témoin de la communauté juive à travers le monde, que ce soit en Israël, en Allemagne ou en France. L’humanisme du personnage est combatif et son attachement à la culture paraît très inspirant. On découvre aussi un peu de sa vie intime dans sa relation à la grande écrivaine Simone de Beauvoir.
Photo : D.R.
Source : lemetropolitain.com