Une débauche de moyens avec des éclairages impressionnants, des effets scéniques époustouflants, des animaux, des flammes, un chœur pléthorique et un orchestre au grand complet. Mais tout cela ne serait rien sans la magie de la falaise qui sert de toile de fond et s'éclaire de mille manières au fil de l'intrigue. Chanteurs et instrumentistes sont sonorisés, car cet espace situé au milieu de la roche ne bénéficie pas de l'acoustique d'un amphithéâtre comme celui d'Orange. La mise en scène est très conventionnelle, mais c'est ce qu'on lui demande, et toute tentative de modernité aurait paru anachronique. L'orchestre, placé sous la direction de Daniel Oren, est efficace et les chœurs brillants. La distribution, à une exception près, est très homogène. Une superbe création
Jusqu'au 6 juin 2010
Photo : D.R.
Source : Figaroblog de François Delétraz, Musiques-Opéra-Danses