Poèmes, par Françoise Pariente-Ichou

Chaque personne proche, mes enfants, mon mari, par exemple, ou simplement rencontrée comme cette voisine de lit démente à l’hôpital, qui m’a réellement marquée, chaque événement important de ma vie me pousse à écrire une poésie ». L’ouvrage sympathique qu’elle vient de publier comporte deux parties correspondant à deux périodes : « La souffrance », d’abord puis « Après la souffrance ». On y retrouve, agréablement illustrés en caractères manuscrits qui alternent avec des caractères d’imprimerie, les thèmes chers à l’auteur : la souffrance, la famille, les amis, les papillons et les fleurs. Et, par dessus tout, l’amour, sans lequel aucune vie ne vaut la peine d’être vécue. « Douceur rime avec bonheur. Le bonheur d’avoir trouvé sa couleur. La couleur de sa vie. Le sens d’une vie ». Ou encore : « Sourire à ceux qui souffrent. Donner à ceux au fond du gouffre. Une petite part de soi. Pour oublier le moi ». Voici « Mourir d’aimer » et « Maman », « Les gens que j’aime » et « Lune soleil » et, en final : « Tout simplement » : « Difficile de trouver. Les mots pour dire. Que j’aime vivre. Tout simplement ». C’est tendre, chaleureux, humain. Une bouffée d’optimisme.

(*) Éditions Atlantica, Biarritz. Mai 2010. 54 pages. 20 euros.

Photo : D.R.