Ce sont elles qui ont voulu raconter cette histoire, « faire passer un message avec leurs mots ». « On ne voulait pas faire du « Bourgeois gentilhomme », explique Douae. On voulait raconter comment le mélange se fait pas trop entre juifs et musulmans, surtout au niveau des familles. »
Près de 2.500 élèves se côtoient parfois difficilement dans cet établissement classé ZEP (Zone d’éducation prioritaire), fait de grandes barres de béton. De l’autre côté de la route, la cité des Tarterêts et ses immenses tours jaunâtres, où vivent les trois copines. Le metteur en scène, Joëlle Charvenet, a tout de suite dit banco. « Au début, il y avait d’un côté les jeunes filles noires et les Arabes, de l’autre les Blanches. Et puis au fur et à mesure de l’année, elles se sont mélangées. Elles étaient dans la même classe, mais ne se fréquentaient pas. Elles ont appris à sortir de leur monde »…
Photo : D.R.
Source : letudiant.fr