Le titre provisoire, c'est « Un fils perdu ». Ce fils, c'est Ali, la vingtaine. Il vient d'un quartier défavorisé, il pensait s'en sortir. Grosse déconvenue. Des « amis » en profitent pour l'orienter vers un islam radical, intolérant. Ali se laisse manipuler, se fâche avec sa famille, sa mère, sa soeur et surtout son grand frère qui a le tort, à ses yeux, d'être avec une non-musulmane.
« On a tourné dans pas mal de cités et on a été très bien accueillis», explique le cinéaste. « Le terrorisme, ce n'est pas la religion, ce sont deux choses différentes, il ne faut pas tout mélanger, confie Hamid, un Lillois embauché pour un jour de figuration, qui trouve « extraordinaire » qu'un réalisateur s'attaque à ce sujet. Ce film peut avoir un but pédagogique, il peut montrer que la religion est saine, que le problème vient de ce que les hommes en font. » Le film devrait être prêt à être montré vers le mois de février 2011.
Photo (Philippe Faucon) : D.R.