Ex Polonais, désormais apatrides, Léa et les siens errent de ville en camp : Bagnères de Luchon, Aix-en-Provence, Marseille, Cerbère, Rivesaltes, Vic-sur-Cère, Büren, Bâle… Divorcé de Sabine, le père de Léa a péri, lui, en Pologne. Autour de Léa, on suit avec émotion et tristesse les destinées de sa maman, Sabine, ancienne nettoyeuse de diamants, de ses frères, Lewek et Jules, de son premier amour, Jacques. Et quand, enfin, après tant d’épreuves, Léa retrouve une vie normale, « En juin 1948, Sabine meurt, la laissant de nouveau seule. Léa mettra longtemps, très longtemps avant de parvenir à émerger de sa souffrance et de sa solitudes profondes, avant de pouvoir renaître à la vie ».
Jean-Pierre Allali
(*) Éditions ArtistFolio. Préface de Serge Klarsfeld. 2010. 142 pages. 15 euros
Photo : D.R.