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Nous avons déjà présenté, ici même, « Homicide par précaution » (1) et « Dernier homicide connu » (2). Dans « Homicide post mortem », intervient un nouveau venu, le lieutenant Tran Thiên Tài, d'origine asiatique, venu de la PJ de Nantes et auquel il faut, bon gré mal gré, faire une petite place.
L'intrigue est originale : l'ex commissaire divisionnaire André Buchot, quatre-vingt-quatre ans, est découvert mort, assassiné. Sur son bureau, une carte avec ces mots : « Ce n'est qu'un début. Ma vengeance va continuer. Lentement mais sûrement. P.C. ». P.C. Comme Prosper Croquemétal, le surnom du commissaire principal Jules Machefer, policier ripou abattu il y a plus de quinze ans. C'est bien son écriture et l'arme du crime s'avère être son propre Beretta, un 92 F. Bizarre, bizarre, un assassin mort depuis longtemps, un zombie en somme...Dès lors, d'autres personnes, qui ont côtoyé Machefer, sont en danger. En témoigne l'assassinat du serrurier Moïse Choukroun suivi d'autres crimes aussi mystérieux. Des protections rapprochées sont mises sur pied. Très vite, les soupçons se portent sur l'inspecteur Sami Hellal, un policier d'origine tunisienne dont l'attitude est suspecte puis sur Tran, l'Asiatique nouveau venu. Mais il convient d'être circonspect...
Parmi les personnages de ce roman haletant, le professeur Pierre Banari, véritable « père juif », dont la fille, Sandrine, est arrêtée pour trafic de drogue au Laos, le chirurgien David Timsit et sa compagne, le docteur Agnès Bourdin. Sympathique et surprenant.
Jean-Pierre Allali
(*) Éditions Glyphe. Février 2013. 216 pages. 16 euros.
(1) Éditions Glyphe, 2010. Voir notre recension dans la Newsletter du 02-10-2010
(2) Éditions Glyphe, 2012. Voir notre recension dans la Newsletter du 10-01-2012