- English
- Français
Douglas Kelley McGlashan mettra fin à ses jours en 1958, dans sa maison de Kensington, de la même manière qu'Hermann Göring, la veille de son exécution, en 1946 : en avalant une capsule de cyanure. Seules douze années séparent les deux suicides. Les deux fins ont en commun plus qu'une capsule de cyanure ingérée : un goût certain de la mise en scène, un mystère quant à la provenance du poison, un doigt accusateur pointé vers les autres. Tout est ici vrai. L'historien a eu accès aux archives de Douglas Kelley. Il s'interroge ainsi sur la provenance et la contamination du mal, tout au long de l'enquête sur la relation des deux hommes, et bute encore et encore sur la résolution de l'énigme. Beaucoup de zones d'ombre demeurent. Le psychiatre n'a cependant jamais eu aucun doute, et c'est capital, sur l'horreur et l'ampleur des crimes nazis… Lire la suite.
Source : http://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Jack-El-Hai-le-psychiatre-des-nazis-de-Nuremberg-651354