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Publié le 13 Juillet 2012
Le cou(p) de la carpe, ou comment survivre quand on a des parents juifs, laïques…et soixante-huitards ?! Une pièce de Yaël Tama, mise en scène de Marie Boisseau
j'ai décidé de faire, devant tout le monde, mon coming-out : je suis juive, oui mais…
Biographie :
Attirée par les planches, les acteurs (etsurtout les auteurs qui leur font dire des mots,) la petite parisienne Yaël Tama grandit au théâtre de l’Ombre, du Zéphyr en apprivoisant les feux de la rampe et les rouages de l’improvisation. Puis, grâce aux ateliers théâtre des lycées parisiens (Voltaire et Henry IV) elle plonge avec bonheur et bonne humeur dans les textes de ces illustres ancêtres et contemporains… N’y tenant plus, elle s’inscrit au cours Florent où elle s’aguerrît face à Michel Fau, Philippe Joiris ou Valérie Nègre. Dès lors, elle commence à jouer « pour de vrai » au théâtre avec les mots de Copi, Pirandello ou Anne Franck et au cinéma dans la comédie dramatique « Meet de Balstringues ». Elle continue toujours sa formation auprès d’Andréas Voutsinas ou Robin Renucci. Sur les planches elle grandit avec Racine, Koltès, Fassbinder, Llamas et s’épanouit aussi dans des créations, sillonnant les régions de France, et nageant même jusqu'en Suisse... Elle travaille régulièrement sa voix : parlée et chantée et stimule son cerveau en diverses langues : Anglais bien sûr, mais aussi Russe, Hébreu et plus récemment Yiddish… Parallèlement, elle travaille toujours à la transmission de la mémoire de la Shoah (ateliers de lectures ou de Co-écriture de pièces de Théâtre en yiddish). Elle participe à plusieurs tournages pour le petit et grand écran en France et en Israël (on la verra bientôt dans « Aïcha » de Y. Benguigui). Mais c’est en 2005 qu’elle rencontre le seul en scène ou le one-woman-show – comme vous préférez- avec le personnage irrévérencieux de Nadine de Hair que lui a écrit sur mesure Nicolas Boualami Gaubiac. La baronne l’amènera durant quatre ans sur les planches du Gymnase, d’Avignon et autres scènes pour propager son humour noir… Du coup elle se décide enfin à prendre la parole, épaulée de son auteur chéri pour tout faire communier… ou plutôt unir. Dernièrement, Yaël collabore à la création (travail d’interprétation et d’écriture) de spectacles musicaux sur la yiddishkeit et la chanson française (Le Cortège du Tchoulent, Mister Février).
« Lorsque Yaël Tama m’a proposé de la mettre en scène dans « Le Cou(p) de la Carpe », j’ai tout de suite accepté, je savais que nous allions travailler main dans la main avec nos différences qui allaient devenir nos atouts. Mon choix fut de la faire évoluer sur un plateau nu, à la manière d’un stand-up, seuls quelques objets viendront la servir tout au long de la pièce : une bassine, un mini piano, un hachoir, un fusil, une bible et bien évidemment une carpe ! Le Cou(p) de la Carpe est un spectacle drôle, violent et tendre qui nous inonde d’amour, de joie et de respect de l’autre… »
Marie Boisseau, metteur en scène.
Contact :
En partenariat avec le Centre Medem Arbeter-Ring, Judaïque FM et le C.A.C. Espace Rachi.
Lieu des représentations :
Théâtre des Amants
1, place du Grand Paradis
84000 Avignon
Tel : 04 90 86 10 68
Du 7 au 28 juillet 2012 à 16 heures 30
Durée du spectacle : 1h09