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Les lieux des Rendez-vous :
Grenoble
Saint-Martin-D’hères
Seyssins
Saint-Égrève
Eybens
Villard-Bonnot
Pontcharra (Programmation en Cours)
Pont-De-Beauvoisin
Organisation
ANACR
(Association nationale des anciens combattants
et des amis de la Résistance)
64 rue Ampère
38000 Grenoble
Tél : 04 76 47 04 49
Fax : 04 76 47 43 21
E-mail : anacr.isere@wanadoo.fr
Avec le soutien de :
- Région Rhône-Alpes
- Conseil général de l’Isère,
- Mairie de Grenoble,
- Communautés de communes du Grésivaudan et de Pont de Beauvoisin (Val Guiers ),
- Mairies de Saint-Martin-d’Hères, de Seyssins, de Saint-Égrève, d’Eybens, de Villard-Bonnot, de Pontcharra et de Pont-de-Beauvoisin (Isère et Savoie).
Programmation en partenariat avec :
- Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des Droits de l’Homme,
- Bibliothèques municipales de Grenoble,
- Cinéma Le Méliès, Grenoble,
- ‘Mon Ciné’, Saint-Martin-d’Hères,
- La Vence Scène, Saint-Égrève,
- Espace Aragon, Villard-Bonnot,
- Cinéma ‘Le Diamant’, Pont-de-Beauvoisin.
LES DATES
Samedi 19 janvier
15.00 : Une vie avec Oradour (Patrick Séraudie, France, 2011, 84’) / Bibliothèque Kateb Yacine, Grand place, Grenoble.
Vendredi 15 février
20.00 : Foxfire (Laurent Cantet, France/Canada, 2013, 143’) / Espace Aragon, Villard-Bonnot.
Projection organisée dans le cadre de la programmation de l’Espace Aragon.
Mardi 19 février
20.00 : Spectacle théâtral : Résister, c’est exister (Texte de Alain Guyard, mis en scène par Isabelle Starkier) / Espace Aragon, Villard-Bonnot.
Spectacle présenté dans le cadre de la programmation de l’Espace Aragon.
Jeudi 21 février
20.30 : Raymond Aubrac, reconstruire (Pascal Convert, France, 2012, 72’) / Mon Ciné, Saint-Martin-d’Hères. En présence de Olivier Vallade, historien.
Projection organisée en collaboration avec la Société des lectrices et des lecteurs de L’Humanité de Saint-Martin-d’Hères.
Mardi 12 mars
19.00 : Conférence de Michel Étiévent : « Ambroise Croizat ou l’invention sociale » / Espace Schoelcher (salle Prouté), Seyssins.
Manifestation organisée dans le cadre de la semaine “Mémoires et Résistances“ de Seyssins, en collaboration avec l’Association des amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation et de l’Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère.
Mercredi 13 mars
19.00 : De mémoires d’ouvriers (Gilles Perret, France, 2012, 79’) / Espace Schoelcher (salle Prouté), Seyssins. En présence du réalisateur.
Projection organisée dans le cadre de la semaine “Mémoires et Résistances“ de Seyssins, en collaboration avec l’Association des amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation et de l’Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère.
Jeudi 21 mars
20.00 : La ligne de démarcation (Claude Chabrol, France, 1966, 98’) / Le Diamant, Pont-de-Beauvoisin. En présence d’anciens résistants et déportés.
Jeudi 28 mars
20.00 : L’armée des ombres (Jean-Pierre Melville, France, 1969, 122’) / Le Diamant, Pont-de-Beauvoisin. En présence d’anciens résistants et déportés.
Jeudi 4 avril
18.30 : Dieulefit, village des Justes (Alexandre Fronty et Guillaume Loiret, France, 2010, 55’) / Palais du parlement, Grenoble. En présence de Bernard Delpal, historiren, membre de l’association Patrimoine, Mémoire, Histoire du Pays de Dieulefit.
Projection organisée dans le cadre des Jeudis du parlement, en collaboration avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des droits de l’homme.
Lundi 13 Mai
18.30 : Danielle Casanova (Marie Cristiani, France, 1997, 56’) / L’autre-Rive / Centre Loisirs et Culture, Eybens. En présence de Louis Sarte, président d’honneur de l’Amicale des Corses et amis de la Corse de l’Isère
Lundi 27 mai
18.00 : Les jours heureux (Gilles Perret, France, 2013, 90’) / Cinéma Le Méliès, Grenoble. En présence du réalisateur et – sous réserve – de Daniel Cordier ou de Louis Cortot.
Projection organisée en collaboration avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère – Maison des droits de l’homme, le conseil général de l’Isère et la ville de Grenoble.
L’armée du crime (Film de Robert Guédiguian, France, 2009, 139’)
Avec Simon Abkarian, Virginie Ledoyen, Robinson Stevenin, Grégoire Leprince-Ringuet, Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin…
Ce film retrace la tragique histoire du groupe de résistants parisiens FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la Main d’œuvre immigrée). Dans Paris occupé par les Allemands, l’ouvrier poète Missak Manouchian prend le tête d’un groupe de très jeunes Juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France qu’ils aiment, celle des droits de l’homme. Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Traqués sans relâche, ils seront surnommés l’Armée du crime par la police française.
Une vie avec Oradour (Film documentaire de Patrick Séraudie, France, 2011, 84’)
Le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, Robert Hébras échappe à la mort. Ce film retrace son histoire, avec le récit minutieux de cette journée, filmé dans les ruines du village-martyr. Un drame ancré dans notre mémoire collective et qui reste le plus important massacre de civils en France sous occupation allemande. C’est aussi l’exemple d’une vie déterminée par le désir de témoigner inlassablement pour que l’histoire ne se répète plus.
Foxfire (Film de Laurent Cantet, France/Canada, 2013, 143’)
1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, Pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal.
Résister, c’est exister (Spectacle théâtral écrit par Alain Guyard et mis en scène par Isabelle Starkier)
Résister, ce n’est pas seulement faire sauter des ponts, c’est parfois juste crier « Vive la France » ou déchirer une affiche. François Bourcier, seul en scène, endosse le costume d’une vingtaine de personnages. De simples citoyens, retraité, médecin, ménagère, proviseur, étudiant, paysan qui, un jour, par conviction, par compassion ou tout simplement parce que « trop c’est trop », ont fait acte de résistance. Émouvant, parfois drôle, le spectacle nous interpelle forcément : et nous, que ferions-nous pour résister aujourd’hui ?
Raymond Aubrac, reconstruire (Film documentaire de Pascal Convert et Fabien Béziat, France, 2012, 72’)
Avec un plaisir malicieux, Raymond Aubrac revient sur son parcours après les années de Résistance, ses responsabilités au sein du nouveau gouvernement, en particulier lors du nécessaire déminage de la France. Puis, aussi efficace que discret, il continue à jouer un rôle fondamental dans l’histoire de la décolonisation française, ainsi que dans l’histoire mondiale en devenant un homme clé des négociations sur le Vietnam entre le président Hô-Chi-Minh et les présidents américains Johnson et Nixon…
Ambroise Croizat ou l’invention sociale (Conférence de Michel Étiévent)
Militant syndical, membre du parti communiste, ministre de 1945 à 1947, Ambroise croizat fut le principal instigateur de la Sécurité sociale en France, l’un de ceux qui ont institué les conventions collectives, le système des retraites, les comités d’entreprise… tout ces « conquis sociaux » que les néo-libéraux s’emploient à détruire par tous les moyens depuis des années.
De mémoire d’ouvriers (Film documentaire de Gilles Perret, France, 2012, 79’)
De la naissance de l’électrométallurgie, en passant par les grands travaux des Alpes et la mutation de l’industrie, jusqu’au déploiement de l’industrie touristique, c’est l’histoire ouvrière en général que racontent les hommes rencontrés par Gilles Perret. Dignes et lucides, ils se souviennent de ce qu’ils furent et témoignent de ce qu’ils sont devenus. C’est une véritable page d’histoire sociale.
La ligne de démarcation (Film de Claude Chabrol, France, 1966, 98’)
Avec Jean Seberg, Maurice Ronet, Daniel Gélin, Jacques Perrin, Stéphane Audran…
1941, dans un village du Jura, la Résistance s’organise, obligeant les habitants à prendre position et à se dévoiler. Le Dr Lafage, épouse d’un officier français démobilisé, aide les prisonniers évadés à passer en zone libre. Un aviateur anglais blessé échoue dans son hôpital…
L’armée des ombres (Film de Jean-Pierre Melville, France, 1969, 135’)
Avec Lino Ventura, Paul Meurisse, Simone Signoret, Jean-Pierre Cassel, Paul Crauchet…
1942. La France occupée. Dénoncé par un traître, un résistant est interné dans un camp. Il s’évade et rejoint les membres de son réseau. De victime, il doit devenir bourreau : tuer le mouchard. La lutte continue. Arrestation, tortures. Mathilde, une mère Courage, tombe aux mains de la Gestapo. Ses compagnons craignent qu’elle ne parle pour sauver sa fille et décident de l’exécuter…
Dieulefit, village des Justes (Film documentaire d’Alexandre Fronty et Guillaume Loiret, France, 2010, 55’)
De 1937 à la Libération, plus d’un millier de personnes pourchassées par les Allemands, parmi lesquelles une majorité de Juifs, ont trouvé refuge dans le pays de Dieulefit dans la Drôme provencale. Volonté de discrétion des habitants ou méconnaissance historique, peu d’écrits – contrairement au Chambon-sur-Lignon – évoquent le miracle du silence et de la solidarité aux heures les plus tragiques de la guerre. Réalisé à partir de récits de témoins et d’archives, ce documentaire raconte l’histoire de Dieulefit et celle de ses habitants devenus des héros anonymes par leurs actes de courage individuels, allant de la simple passivité bienveillante à des actes de résistance active.
Danielle Casanova (Film documentaire de Marie Cristiani, France, 1997, 56’)
De la lumière des golfes corses, berceau de son enfance, au sinistre camp d’extermination où elle fut déportée, ce documentaire retrace, avec les témoignages de celles qui l’ont connue, l’itinéraire de cette héröine patriote et révolutionnaire morte à Auschwitz.
Les jours heureux (Film documentaire de Gilles Perret, France, 2013, 90’)
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement Les jours heureux . Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc. Ce film vise à retracer le parcours de ces lois, pour en réhabiliter l’origine qui a aujourd’hui sombré dans l’oubli. Raconter comment une utopie folle dans cette période sombre devint réalité à la Libération.