- English
- Français
La Maison de la paix, centre du nouveau campus de l’Institut international de hautes études et du développement de Genève, recevait, mardi 23 septembre 2014, Saul Friedländer, auteur d’une histoire globale marquante sur la Shoah, pour remettre à cet historien de renom le prix Edgar de Picciotto.
Lors de sa leçon d’ouverture de l’année académique, Saul Friedländer a rappelé comment s’est construite la mémoire de la Shoah depuis 1945, et comment, selon lui, cette mémoire est arrivée à saturation : « À la fin des années quatre-vingt-dix, observe l’historien, le thème était déjà usé». Au point qu’aujourd’hui, l’heure est à l’affaissement du débat sur les responsabilités… La disparition des témoins, l’effacement de la mémoire privée ne mettent pas l’histoire à l’abri des affabulations ou des mythologies »… Lire l’intégralité.
Source: http://www.letemps.ch/Page/Uuid/500e1dfe-45a5-11e4-80ff-d339e46abe52/M%C3%A9moires_du_crime