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Un théâtre de la cruauté nourri de son expérience des camps nazis et de la découverte, au sortir de la guerre, de l’œuvre de Kafka et de Beckett. Parce qu'il ne voulait pas tomber dans le dogmatisme de l'abstraction d'après-guerre, Maryan avait fait un retour à la figure, avec une étonnante « parade humaine », incarnant tour à tour fragilité et sauvagerie. L'exposition reprend les temps forts de son œuvre peinte et dessinée, de 1960 a 1977, avec pour clé de voûte les carnets de dessins réalisés a la demande de son psychanalyste, a New York en 1971 1972, qui mettent en scène des personnages éplorés, crachant, hurlant. Cris muets, jetés a la face du monde.
« Maryan (1927-1977) La ménagerie humaine »,
MAHJ, Hôtel de Saint-Aignan,
71, rue du Temple,
01 5301 86 65,
du 6 novembre au 9 février 2014
+ d’infos http://bit.ly/7211maryan