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Des témoignages du rabbin Jacquot Grunewald, du Grand Rabbin Joseph Sitruk et du Grand Rabbin René Samuel Sirat complètent cet ouvrage
Né à Strasbourg en 1928, Jean Kling était un homme imposant physiquement et moralement. Il aimait, pour ce qui est de l'aspect extérieur, dit son fils, se comparer à Obélix. Moralement, « il portait fièrement un judaïsme décomplexé ». Quand la Guerre éclate, les Kling se retrouvent à Lyon où, malgré son jeune âge, Jean Kling, qui, plus tard, sera totémisé « Cigogne », prend contact avec la fameuse « 6e », le réseau de résistance animé par les E.I. en zone libre. Dès la fin du conflit, il est volontaire pour aider les organisations de secours aux enfants juifs. La vocation rabbinique lui viendra très tôt. Il étudie le Talmud à Vauquelin et dirige des colonies de vacances en été. Un an après l'obtention de son diplôme rabbinique, il épouse Esther Haccoune. Il ira, dès lors, de communauté en communauté. De La Varenne en Seine-et-Marne à Lyon puis de Lyon à Nice. Intransigeant avec la Halakha, Jean Kling fut aussi un sioniste fervent. Il s'est éteint le 4 novembre 2003 à Beer Sheva et est enterré au village de Kfar Maïmon.
Des témoignages du rabbin Jacquot Grunewald, du Grand Rabbin Joseph Sitruk et du Grand Rabbin René Samuel Sirat complètent cet ouvrage agréable à lire qui est agrémenté de nombreuses illustrations.
À découvrir.
Jean-Pierre Allali
(*) Éditions Lichma. Octobre 2012. 128 pages. 13, 90 euros.